PHOTOGRAPHIE
La Robe Abandonnée (Michèle LE BRAZ)  Prix: 22.50 €
Visitez le site de Michèle Le Braz : http://www.michele-lebraz.com

« ...Et il n’y a pas de mots pour exprimer l’émotion que provoquent, chez moi, ces images d’une absolue sensualité, d’une redoutable beauté, ces formes douces allongées dans des draps de paille, cette tendresse à l’abandon, ces puissants appels du désir. Non, il n’y a pas de mots, il n’y a que des sensations.
Mes sensations : cette chair de poule, par exemple, à la surface des bras. Ou cette envie de caresser, du bout des doigts, les pages de ce livre comme le vent d’été ose se glisser sous une robe pour effleurer un ventre plein et duveté, chatouiller un sein et arracher, à un visage tacheté de son, un sourire – un sourire d’ange. »
Jérôme GARCIN

Revue de presse

En feuilletant le livre de Michèle Le Braz, la main se tend instinctivement pour effleurer la courbe d’une croupe, la douceur d’une peau. Depuis longtemps, la photographe confie au cheval le soin de tout montrer, le féminin, le masculin, la tendresse, la fougue, l’abandon.
Ce nouveau livre rapproche hardiment le thème du cheval et du nu féminin. Deux mondes pareillement sensuels et subtils. « pareillement utilisés par l’homme pour le paraître », commente l’artiste. Sans flash, sans autre lumière que celle que lui offre le jour, Michèle Le Braz fige sur pellicule des arrondis voluptueux, des courbes alanguies, des fragments de peau, des chevelures emmêlées, des respirations devinées, entre attraction irraisonnée et peur à dépasser. A la recherche permanente d’une épure, tentant de faire de la photo comme un poète écrit des haïkus.
Josiane Guéguen, Ouest France Dimanche (08/12/02)

Le désir selon Le Braz
Après «Chevaux du bout du monde» et «Regard sur soies» (chez le même éditeur), Michèle Le Braz poursuit son voyage au pays des sens et de la douceur. Elle n’est pas bretonne pour rien, celle qui nous invite à poser notre regard sur ces confrontations mêlant crinière et chevelure, le granit et la peau, la vague et le cuir. La femme abandonne ici sa robe, révélant courbes et vallons tandis que le cheval, lui, arbore la sienne, vallée majestueuse où l’ombre vient caresser la lumière. Tout le désir du monde est là, pudique et violent. B. G.
Sublimes instantanées, Le Nouvel Observateur - Semaine du jeudi 12 décembre 2002 - n°1988


« précédent
Quantité

[ Retour à l'accueil ]